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J14 – 26 Novembre 2018 : Décollage semi-matinal vers la montagne des morts (Gebel el mota) à l’ouest de la ville où le pharaon Amon profite tranquillement de sa dernière résidence qu’on peut visiter... contre un bagchich, cela va sans dire. Mais quand on a eu la chance de voir une grande partie des temples grandioses construits le long du Nil, la tombe laisse une impression assez timide…
Tout autour, on retrouve les tombes de la cour, nobles et/ou membres éminents du clergé. La montagne, donc les corps, se trouvent à l’ouest de la ville, comme toujours, car les Égyptiens croyaient que le soleil « mourait » de ce côté du monde. Le lendemain, un nouveau soleil venait le remplacer à l’Est, apportant la lumière de la vie. Il n’est donc pas surprenant que les conquêtes pharaoniques se soient étendues vers l’est et pas du tout « du côté de la mort ».
Un artisan vend ses productions à la sortie de l’endroit et je me laisse tenter par une ou deux broderies locales effectuées par « ses » femmes. On rejoint ensuite la petite île de Fitnas au bord d’un grand lac. Le cadre est très agréable pour un thé et l’agression des mouches limitée. J’ai "peu" insisté sur ce point, mais l'invasion de parasites volants est éminemment désagréable et ne s’arrête jamais.
Le moment arrive enfin de se jeter à bras ouverts dans le fantasme du désert de sable que je n’ai pas pu assouvir jusqu’à maintenant, or le désert partagé avec la Libye (le Sahara, soit « le désert » en arabe, grosse originalité) est essentiellement composé de sable et de dunes à perte de vue : la « mer de sable » nous tend les bras. Enfin presque…
Pour accéder au désert, il faut demander une permission de sortie la veille, pour un créneau limité (15h-18h30) et encore faut-il passer par une antenne locale, car il est interdit d’utiliser son propre véhicule. Enfin… on finit par surmonter ces petits tracas administratifs pour profiter de la conduite en « montagnes russes » typique de ce paysage fantasmagorique. Je fais quelques allusions au fait que j’aimerais bien prendre temporairement le volant, mais devant le manque d’enthousiasme, je n’insiste pas. Ce qui est d’autant plus dommage qu’une veille blessure m’empêche de tester le sandboarding (surf sur les dunes).