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Carnet de route photos - Egypte Partie 7

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J9 – 21 Novembre 2018 : Au matin, c’est à nouveau l’émerveillement ! Outre que la maladie s’est mutée en désagrément, le soleil matinal n’a rien à envier au coucher de la veille. C’est une joie double. Ces grands espaces protégés des masses humaines, la rude beauté des lieux font irrémédiablement penser à la mer… Je sais, c’est cliché, mais que voulez-vous, je ne vais pas mentir pour faire original !

 

Après nous être royalement sustentés, d’autant que l’appétit revient, nous prenons la route de Farafra à dos de 4x4, ce qui nous fait gagner un temps précieux… en dépit de formalités administratives répétées qui s’alourdissent au fur et à mesure qu’on s’approche de la Lybie. A ce stade, le police nous explique qu’une voiture doit suivre en permanence tous les touristes qui arrivent… heureusement, une décharge permet de se débarrasser des fonctionnaires.

On visite très rapidement les bords de l’oasis avant de rejoindre un atelier d’artiste très fier de ses productions et de sa « maison-atelier ». Il crée des tableaux avec des sables de différentes teintes qu’il récupère à travers le désert, parfois assez loin, qu’il colle sur du bois ou de la pierre grâce à de la sève d’abricotier ayant passé plusieurs jours dans l’eau.

Je ne vous cache pas que j’éprouve un enthousiasme très modéré pour l’homme comme pour sa production, même si son atelier est intéressant. J’apprécie très modérément de « devoir » laisser un bagshich puisque je n’achète pas une de ses œuvres. Cette manière de procéder très égyptienne m’énerve prodigieusement… enfin, tout ça n’est pas bien grave.

 C’est d’autant plus dommage que dehors, il y a une école et des bâtiments, des habitants… autant de sujets qui me semblent beaucoup plus propices à photographier.

Une source chaude nous attend sagement tout près de là, mais cette fois-ci véritablement chaude et non brûlante. Grand moment de délassement. D’autant que le bassin est vide ! Le seul bémol notable, c’est l’omniprésence de la rouille… à la moindre inadvertance, on se transforme en supporter hollandais pendant un match de l’équipe nationale ! Bah… c’est beau l’orange finalement. Déjeuner à l’ombre d’un arbre proche et retour dans le désert blanc, décidément bien plus grand que le noir où on bivouaque à nouveau.

Carnet de route photos - Égypte Partie 8

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