· 

Carnet de route photos - Bretagne 2020 Partie 1

Le texte et les images présents sur le site et sur le blog sont soumis au droit d'auteur et ne sont donc pas exploitables sans mon autorisation (que vous pouvez demander, ne soyez pas timide). Sauf mention contraire, j'en suis l'auteur.

Départ jeudi 11 Juin, en grande forme après l'entraînement de tennis du mercredi soir (tard) et la veillée avec les potes autour de quelques bières… bref une nuit trop courte et un mal de tête trop long.

 

Heureusement, le matos photo est toujours prêt en amont, parce que le reste des affaires préparées matinalement s'accumule dans la valise en un agrégat désorganisé s'pas ? Bref, je termine à l'heure cahin-caha et prend bien soin de faire le plein avant de prendre l'autoroute. 

 

Une petite voix (je communique beaucoup en interne) tente de percer le brouillard pour me dire qu'il y a un problème… mais non, voyons ! C'est pour la moto le super 98, je peux mettre du 95 dans la bagnole sans problème… ben tiens…

 

Et un demi-plein d'essence dans un moteur diesel, l'abruti ! Pour info, c'est la catastrophe^^ L'essence fonctionne comme du détergent et peut briser toute la mécanique et vu la dose, aurait pu enflammer le moteur…

 

Je m'en rends compte au bout de 100km (sans aucun problème moteur, je dois tirer mon chapeau à PSA pour le coup) en voyant un panneau "pas de Super 95 pendant 40km". "Bah, je m'en fous, me dis-je tranquillement, je roule au… merde…"

 

J’arrête donc mon destrier handicapé à la station la plus proche pour la remplir de diesel, histoire de faire passer la pilule en diminuant la concentration d’essence dans le mélange. Ça se tentait, mais elle refuse de redémarrer ! Et la station n’a rien pour vidanger sur place… De toute façon, y a sûrement plein d’essence dans le filtre désormais…

 

Bref, Dépanneuse, garage en pleine Normandie où heureusement un concessionnaire nous reçoit juste avant de fermer pour le déjeuner.

 

Le bon côté, c’est qu’on découvre la charmante petite église locale ! Le mauvais côté, c’est que j’ai laissé les appareils dans la bagnole^^ le boulet. Et franchement, le téléphone ne fait pas la blague dans ces conditions difficiles (je sais, la pub affirme le contraire).

 

On trouve de quoi nous sustenter, puis on retourne (très, très) tranquillement au garage qui a rouvert dans l’intervalle. Et au bout de quelques (dizaines) de minutes, j’entends le doux feulement de ma princesse ! Joie et chocolat. Elle démarre.

 

140€ l’intervention (ce qui est très correct, j’avais craint pire) et un plein de diesel plus tard, on repart vers Paimpol ! Maintenant que l’incident est terminé, il va juste falloir que je paye le prix moral en plaisanteries douteuses jusqu’à la fin du séjour… J’aurais fait pareil probablement pire.

 

La météo se dégrade au fur et à mesure qu’on s’approche de la Bretagne, comme dans un cliché, jusqu’à réduire considérablement la visibilité. Il a beau ne pleuvoir que sur les cons dans cette région,ça descend dru... on en conclura ce qu'on voudra.

 

Arrivés à l’Hôtel de la Marne de Paimpol, une douche cassée nous prive de la seule chambre ayant des lits jumeaux… (journée de merde ?) Heureusement la tenancière nous fait un prix pour deux chambres, on prend, nous n'en sommes pas là de notre relation.

 

La pluie se calme, mais pas au point de nous laisser tenter par une petite marche pré-digestive vers le port où on dîne à « La Cabane sur les Quais », un petit restaurant ni donné ni hors de prix que je recommande volontiers.

 

Le filet de bœuf était de bonne qualité et visiblement le saumon très bien également, les desserts corrects sans plus. Par contre, on a jeté notre dévolu sur deux vins au verre qui sont immondes, bon… fallait prendre une bouteille !

 

Au dodo !

Lever matinal le vendredi sous un temps on ne peut plus humide… On décolle vers 8h pour petit-déjeuner avec les locaux sur le port dans un estaminet répondant au nom de "l’Epoque" où on peut prendre une « formule petit-déjeuner » (boisson chaude, jus d’orange, croissant, pain et beurre) pour 6,70€. Très bien.

 

Dehors, ça flotte toujours… On s'offre tout de même un tour dans le centre-ville, notamment pour aller acheter quelques caramels délicieux dans une petite boutique avoisinante recommandée par Ninon, que je remercie publiquement pour son bon goût. Gourmandise, quand tu nous tiens. 

 

L’église de Paimpol est magnifique dans les hauteurs de la ville, mais impossible de la prendre en photos (il pleut vraiment fort), on poursuit donc avec une ballade vers la chapelle de la Sainte-Trinité à Ploubazlanec dans la boue où je suis heureux d’avoir oublié mes groles de randonnée, ce qui fait que je patauge et m’imbibe dans la bouillasse avec mes chaussures de ville. Quand on est con hein

Quand je vous disais que c'était grisâtre...

On remonte jusqu’à « la Croix des Veuves », « Kroaz Pell » en breton (Croix Éloignée littéralement) qui, bien évidemment, offre une belle vue sur la baie !

 

Je vous mets la photo du panneau pour les énervés d’histoires.

Un tantinet humides, on fait la boucle pour retrouver le macadam, puis on redescend au port. La pluie se calme et un vague rayon de soleil franchit péniblement le plafond nuageux pour donner un peu de relief au paysage. J’en profite pour attraper quelques images du port (et de la chapelle dans le fond, puis plus tard de l’église qui m'aurait manquée.

L’abbaye de Beauport nous attend sagement à quelques encablures. C'est un lieu de promenade bien agréable, d'autant que la saison peu touristique et la météo instable éloignent les foules. Malgré tout, comme souvent, deux photographes armés de deux boîtiers chacun titillent la curiosité des autres visiteurs qui n'hésitent pas à nous interpeller. En l'occurrence, très gentiment, comme quoi c'est faisable.

Un échassier blanc (probablement une aigrette) me nargue en marchant nonchalamment sur un fond sombre  visuellement très approprié, alors que mon téléobjectif est dans la coffre… Con de piaf. Je me venge avec le panorama que vous pouvez voir en-dessous.

Un petit tour et puis s'en vont ! Retour dans la voiture direction le phare de Ploumanac’h autour duquel on peut se promener en toute liberté… ou presque ! Plusieurs chemins intéressants sont fermés à cause des mesures sanitaires liées à la Covid (trop de proximité entre ceux allant et venant sur le chemin). Fait chier.

Nouveau petit saut de puce motorisée jusqu'à Perros Guirec pour nous restaurer à "La Suite" où le repas est sympathique, les cocktails fort chers et le serveur excellent (discret, prévenant, serviable. La vue sur la baie pendant le repas ne gâche rien.


Je reconnais que ça fait un peu léger pour parler dune "visite de la ville", mais bon, on avait pas le temps de pousser beaucoup plus...

Roscoff sera notre ultime étape du jour et l’Hôtel d’Angleterre (oui je sais, la honte me terrasse, mais c'est ce qui nous a semblé le mieux sur le moment) notre refuge pour la nuit. L’église toute proche est tout à fait ravissante et les alentours propices à la photo.

Si vous avez l'opportunité d'user vos semelles dans le coin, n'hésitez pas à venir rôder à Roscoff, c'est mignon comme tout.

On dîne près du port au « Brise Lames » où le repas est correct même si, à mon sens, le lieu jaune est un peu fade ; il faut bien admettre que ce n’est pas le poisson le plus goûtu qui soit… en revanche le dessert est une merveille ! Un « simple » croquant chocolat caramel exquis et très bien présenté. A tester. J’apprends d’ailleurs que le cuisinier est « avant tout » un pâtissier.

 

Je n’ai pas encore franchi le cap de prendre mon assiette en photo, mais pour une fois, je le reconnais, c’est une erreur.

Et enfin un tour dans le port et sur la jetée pour profiter du coucher de soleil et clore cette journée fort sympathique !



Cliquez sur l'image pour voir la suite.

Écrire commentaire

Commentaires: 0